Parc naturel de la Serra da Estrela

Parc naturel de la Serra da Estrela - © JKLN
Parc naturel de la Serra da Estrela - © JKLN
Parc naturel de la Serra da Estrela - © JKLN
Parc naturel de la Serra da Estrela - © JKLN
Parc naturel de la Serra da Estrela - © JKLN
Parc naturel de la Serra da Estrela - © JKLN
Spécifications techniques
Bains thermaux

Parc naturel de la Serra da Estrela, Portugal

Statut

Concours

Dates

2015

MO

ARK X SITE

Architecte mandataire

JKLN Architecte

Surface

1200 m² SDP

Description

La proposition vise à développer une interaction, une fusion entre le paysage et les bains afin d’offrir une expérience unique, en fournissant des éléments architecturés puissants. Le projet déclare sa présence comme un monolithe. Sa géométrie, sa simplicité formelle sont en contraste avec la topographie du sol sur lequel l’édifice vient s’implanter. Il s’érige dans le paysage comme un point de repère.

Un monolithe peut constituer un monument à lui seul—statue, pierre monolithique. On retrouve des pierres monolithiques sacrées dès la Préhistoire—menhirs—et dans de nombreuses civilisations, comme la civilisation maya—stèles représentant des souverains ou encore les—zoomorphes—originaux de Quirigua—et Aztèque—le monolithe de Coatlicue qui représente la déesse de la mort, ou encore le monolithe décoré de Tizoc représentant les quinze victoires de ce souverain.
Les premiers édifices constitués de monolithes sont les dolmens, à partir du Ve millénaire. Un monolithe peut aussi constituer un élément architectural d’un édifice composé d’un seul élément—colonne, linteau. On considère un édifice en béton armé comme monolithe (par opposition à un mur en briques ou en blocs de béton). Sa géométrie, sa simplicité formelle sont en contraste avec la topographie du sol sur lequel l’édifice vient s’implanter. Il s’érige dans le paysage comme un point de repère. Le projet vient sur un sol horizontal existant qui prend place dans la pente. Ancré dans le sol, le bâtiment tente de minimiser son impact dans le paysage de pierre existante. Le RDC se soulève afin que le visiteur puisse s’immiscer dans l’édifice. L’épaisseur de murs affirme la limite intérieur / extérieur et enveloppe le visiteur dans une volumétrie cubique. En entrant le visiteur peut ressentir la masse au-dessus de lui qui marque les limites du grand bassin extérieur. Ce bassin est entouré de petits espaces réguliers clos pour lesquels une intimité est recherchée. Des percées sur le paysage sont mises en place afin de créer des contrastes entre les espaces clos, tel que le sauna, les espaces de massages, les chambres et les espaces de déambulation, de promenade, de détente, de solarium.
Le projet révèle le paysage par un travail de combinaison entre les espaces intérieurs et extérieurs, les séquences et le caractère évocateur et fort du site. Le bâtiment évoque une roche fracturée dans laquelle l’eau s’infiltre et forme des espaces de baignades naturels.

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